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Travailler son rapport à son objet thèse et son thème de recherche - approfondissement

Publié le 7 septembre 2021 Mis à jour le 9 juillet 2025
Date(s)

du 18 mars 2026 au 22 avril 2026

Dates : 18 mars, 15 avril et 22 avril 2026
Durée : 9h (3 séances de 3h)
Horaires : Mercredi 16h-19h
Format (présentiel, distanciel ou hybride): présentiel
Lieu (si présentiel) : salle attribuée par l’ED
Nombre de participants maximum : 15
Public visé (tou.te.s doctorant.e.s ou certaines disciplines exclusivement ?) :
Public conseillé (1ère, 2e, 3e Année, etc.) : toutes les années, et pour celles et ceux qui souhaitent mener une réflexion sur le lien personnel/professionnel avec leur thèse
Type de formation (transversale, disciplinaire, professionnelle) : séminaires tranversaux - ED 139
Pré-requis pour la formation (matériel, installation de logiciel, etc.) /
Nom des intervenant.e.s : Marion Feldman, Françoise Hatchuel
Peut-on suivre uniquement certains modules de cette formation ? (Oui, Non) : Non, et il est nécessaire d’avoir suivi la sensibilisation en amont
Mode d’inscription (mail, adum, non requise ?) Adum


CONTEXTE DE LA FORMATION 

Les enseignantes qui proposent cette formation repèrent, d’une part, qu’un projet de thèse est souvent, au départ, l’objet de nombreux malentendus, certains féconds, d’autres inhibants ; d’autre part, elles souhaitent aider chacun.e à mieux comprendre en quoi il ou elle est impliqué.e intimement dans son travail de thèse, en partant du principe d’un travail de recherche n’est jamais extérieur au sujet qui le porte. Il s’agira donc de travailler ce que l’on appelle le “contre-transfert” du chercheur ou de la chercheuse, c’est-à-dire la façon dont le projet et les données de recherche résonnent pour le doctorant ou la doctorante. Cette formation fait suite à une sensibilisation (les 21 et 18 janvier et 18 février 2026) obligatoire pour pouvoir s’inscrire, sauf pour les personnes ayant déjà participé au travail les années précédentes

OBJECTIFS
● Poursuivre l’élaboration sur ses activités de doctorant.e, notamment en identifiant et analysant les éprouvés ressentis tout au long de son travail de thèse comme des données cliniques supplémentaires à la compréhension de la question traitée
● Continuer d’interroger ses motivations profondes à l’obtention d’un doctorat et leurs conséquences sur la mise en oeuvre du travail
● Poursuivre la conscientisation et le remaniement des liens personnels et intimes, conscients et inconscients, existant avec son travail de recherche et mieux repérer les lignes de force et points « aveugles » de son travail.
 
OUTILS ET METHODOLOGIE PEDAGOGIQUE
  • Apport de contenus : psychologie sociale et cognitive, psychologie psychanalytique, anthropologie, histoire, sociologie, démarche clinique en sciences humaines (exposés des enseignantes)
  • Partage d’expérience
  • Travail sur des textes
Une part de la formation sera centrée sur un travail d’écriture personnel (dans ou hors séance) autour de ce qui est perçu du lien du doctorant ou de la doctorante à son objet de recherche et d’un partage, en séance, d’éléments issus de ces écrits.

PROGRAMME

Le travail se situera dans la continuité de la première formation, à partir des questions et élaboration apportées par les étudiant.e.s, selon le même principe d’alternance entre les deux enseignantes.
Une place importante sera laissée au cheminement et aux avancées de chacun.e, ainsi qu’à un travail d’écriture en séance.

ELEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES

Altounian Janine (2012). De la cure à l'écriture. L'élaboration d'un héritage traumatique. Paris : PUF.
Arendt Hanna (2013). « Nous autres réfugiés », Pouvoirs, 144, p. 5-16 (éd. or EU 1943).
Barley Nigel (1983). Un anthropologue en déroute. Paris : Payot.
Blanchard-Laville Claudine, Chaussecourte Philippe, Hatchuel Françoise, Pechberty Bernard (2005).  Note de synthèse : Recherches cliniques d’orientation psychanalytique dans le champ de l’éducation et de la formation, Revue Française de Pédagogie, 151, p.111-162.
Cliopsy n° 17. Dossier sur le contre-transfert (revue accessible en ligne)
Devereux Georges (1980). De l'angoisse à la méthode. Paris : Flammarion (1ère éd. angl. 1967).
Faury Mélodie (2019). Partager son sujet et son expérience de recherche dans un carnet de thèse : des doctorant.es entre recherche de légitimité et recherche de sens. Belphégor. 17. 10.4000/belphegor.1779. 
Feldman Marion et al. (2012). Le contre-transfert dans le soin du lien parent/bébé : une expérience en Unité mère-bébé et en crèche familiale préventive, Psychiatrie de l’enfant, 55, 2, 485-526.
Feldman Marion (2022) : Cheminement de chercheur : analyse de ses contre-transferts pour une clinique du « ré-oeuvrement »… A propos des ex-enfants réunionnais exilés vers la métropole entre 1962 et 1984. La Psychiatrie de l’enfant, 2(65) : 77-95.
Hatchuel Françoise (2013). Rapport au savoir, besoin de croire et illusions de certitudes. De quelques caractéristiques hypermodernes, Nouvelle Revue de Psychosociologie, 16, dossier « croyance et persuasion », p. 113-125.
Lachal Christian (2006). Le partage du traumatisme. Grenoble : La pensée sauvage.
Moro Marie Rose (2006). Penser et agir en situation transculturelle. Pourquoi , comment ? In Manuel de psychiatrie transculturelle. Grenoble : La pensée sauvage.
Linhardt Virginie (2008). Le jour où mon père s’est tu. Paris : Seuil.
Revault D’Allonnes Claude (dir.) (1989). La démarche clinique en sciences humaines. Paris : Dunod.
Trabalho & Educação, vol. 25, n°1 (revue du NETE, UFMG, Brésil), dossier L'énigmatique dans l'activité du chercheur : relation objectivité/subjectivité (dossier bilingue français/portugais) https://periodicos.ufmg.br/index.php/trabedu/issue/view/449.
Winnicott D. W. (2000). La crainte de l’effondrement et autres situations cliniques. Paris : Gallimard (1ère éd. or. 1989).
 
 

Mis à jour le 09 juillet 2025