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- Recherche - CLM,
Travailler son rapport à son objet thèse et son thème de recherche - Sensibilisation
Publié le 17 juillet 2024
–
Mis à jour le 9 juillet 2025

Date(s)
du 21 janvier 2026 au 18 février 2026
Date : 21 & 28 janvier et 18 février 2026
Durée : 9h (3 séances de 3h)
Horaires : Mercredi 16h-19h
Format (présentiel, distanciel ou hybride): présentiel
Lieu (si présentiel) : salle attribuée par l’ED
Nombre de participants maximum : 20
Public visé (tou.te.s doctorant.e.s ou certaines disciplines exclusivement ?) :
Public conseillé (1ère, 2e, 3e Année, etc.) : toutes les années, et pour celles et ceux qui souhaitent mener une réflexion sur le lien personnel/professionnel avec leur thèse
Type de formation (transversale, disciplinaire, professionnelle) : séminaires transversaux - ED 139
Pré-requis pour la formation (matériel, installation de logiciel, etc.) /
Nom des intervenant.e.s : Marion Feldman, Françoise Hatchuel
Peut-on suivre uniquement certains modules de cette formation ? (Oui, Non) : Non
Mode d’inscription (mail, adum, non requise ?) : Adum
CONTEXTE DE LA FORMATION
Les enseignantes qui proposent cette formation repèrent, d’une part, qu’un projet de thèse est souvent, au départ, l’objet de nombreux malentendus, certains féconds, d’autres inhibants ; d’autre part, elles souhaitent aider chacun.e à mieux comprendre en quoi il ou elle est impliqué.e intimement dans son travail de thèse, en partant du principe d’un travail de recherche n’est jamais extérieur au sujet qui le porte. Il s’agira donc de travailler ce que l’on appelle le “contre-transfert” du chercheur ou de la chercheuse, c’est-à-dire la façon dont le projet et les données de recherche résonnent pour le doctorant ou la doctorante.
OBJECTIFS
OUTILS ET METHODOLOGIE PEDAGOGIQUE
PROGRAMME
Dans la première séance, animée par Françoise Hatchuel (CREF), seront posées les bases du travail : questionnement autour des représentations que le.la doctorant.e se fait du doctorat et du travail de thèse, enjeux personnels pour chacun.e, principes du contre-transfert. Un premier partage d’expériences et quelques repères sur les principes de la démarche clinique en sciences humaines nous aideront à regarder en quoi nos mouvements contre-transférentiels, à condition d’être reconnus et élaborés, ne sont pas des obstacles mais au contraire des étayages à la production de savoirs. Nous interrogerons ici la façon dont chacun.e comprend ses liens personnels et émotionnels avec son engagement dans le travail doctoral, son objet de recherche et avec la démarche de recherche choisie.
Dans la deuxième séance, animée par Marion Feldman (CLIPSYD), les principes seront les mêmes et l’accent sera davantage mis sur les aspects affectifs, culturels, politiques, voire géopolitiques du contre-transfert, qu’il s’agisse de travailler le rapport à l’objet de recherche, au choix de son sujet de thèse, à la démarche, à la rencontre avec les participant.e.s et/ou les documents de la recherche. Le travail se fera à partir d’apports théoriques et de réflexion autour de textes et des travaux de chacun.e.
Dans la troisième séance, animée par Françoise Hatchuel (CREF), le travail se poursuivra à partir des cheminements individuels et collectif. Selon la dynamique du groupe, un travail d’écriture pourra être proposé, conduisant chacun.e à associer sur ces questions et à en partager quelque chose avec le groupe.
Le travail se poursuivra dans une deuxième formation qui se proposera d’approfondir cette première étape de sensibilisation.
ELEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES
Altounian Janine (2012). De la cure à l'écriture. L'élaboration d'un héritage traumatique. Paris : PUF.
Arendt Hanna (2013). « Nous autres réfugiés », Pouvoirs, 144, p. 5-16 (éd. or EU 1943).
Blanchard-Laville Claudine, Chaussecourte Philippe, Hatchuel Françoise, Pechberty Bernard (2005). Note de synthèse : Recherches cliniques d’orientation psychanalytique dans le champ de l’éducation et de la formation, Revue Française de Pédagogie, 151, p.111-162.
Cliopsy n° 17. Dossier sur le contre-transfert (revue accessible en ligne)
Devereux Georges (1980). De l'angoisse à la méthode. Paris : Flammarion (1ère éd. angl. 1967).
Faury Mélodie (2019). Partager son sujet et son expérience de recherche dans un carnet de thèse : des doctorant.es entre recherche de légitimité et recherche de sens. Belphégor. 17. 10.4000/belphegor.1779.
Feldman Marion et al. (2012). Le contre-transfert dans le soin du lien parent/bébé : une expérience en Unité mère-bébé et en crèche familiale préventive, Psychiatrie de l’enfant, 55, 2, 485-526.
Hatchuel Françoise (2013). Rapport au savoir, besoin de croire et illusions de certitudes. De quelques caractéristiques hypermodernes, Nouvelle Revue de Psychosociologie, 16, dossier « croyance et persuasion », p. 113-125.
Lachal Christian (2006). Le partage du traumatisme. Grenoble : La pensée sauvage.
Moro Marie Rose (2006). Penser et agir en situation transculturelle. Pourquoi , comment ? In Manuel de psychiatrie transculturelle. Grenoble : La pensée sauvage.
Linhardt Virginie (2008). Le jour où mon père s’est tu. Paris : Seuil.
Revault D’Allonnes Claude (dir.) (1989). La démarche clinique en sciences humaines. Paris : Dunod.
Trabalho & Educação, vol. 25, n°1 (revue du NETE, UFMG, Brésil), dossier L'énigmatique dans l'activité du chercheur : relation objectivité/subjectivité (dossier bilingue français/portugais) https://periodicos.ufmg.br/index.php/trabedu/issue/view/449.
Winnicott D. W. (2000). La crainte de l’effondrement et autres situations cliniques. Paris : Gallimard (1ère éd. or. 1989).
Durée : 9h (3 séances de 3h)
Horaires : Mercredi 16h-19h
Format (présentiel, distanciel ou hybride): présentiel
Lieu (si présentiel) : salle attribuée par l’ED
Nombre de participants maximum : 20
Public visé (tou.te.s doctorant.e.s ou certaines disciplines exclusivement ?) :
Public conseillé (1ère, 2e, 3e Année, etc.) : toutes les années, et pour celles et ceux qui souhaitent mener une réflexion sur le lien personnel/professionnel avec leur thèse
Type de formation (transversale, disciplinaire, professionnelle) : séminaires transversaux - ED 139
Pré-requis pour la formation (matériel, installation de logiciel, etc.) /
Nom des intervenant.e.s : Marion Feldman, Françoise Hatchuel
Peut-on suivre uniquement certains modules de cette formation ? (Oui, Non) : Non
Mode d’inscription (mail, adum, non requise ?) : Adum
CONTEXTE DE LA FORMATION
Les enseignantes qui proposent cette formation repèrent, d’une part, qu’un projet de thèse est souvent, au départ, l’objet de nombreux malentendus, certains féconds, d’autres inhibants ; d’autre part, elles souhaitent aider chacun.e à mieux comprendre en quoi il ou elle est impliqué.e intimement dans son travail de thèse, en partant du principe d’un travail de recherche n’est jamais extérieur au sujet qui le porte. Il s’agira donc de travailler ce que l’on appelle le “contre-transfert” du chercheur ou de la chercheuse, c’est-à-dire la façon dont le projet et les données de recherche résonnent pour le doctorant ou la doctorante.
OBJECTIFS
- Questionner la représentation de la thèse
- Développer ses capacités réflexives sur ses activités de doctorant.e
- Identifier et analyser les éprouvés ressentis par le.la doctorant.e tout au long de son travail de thèse comme des données cliniques supplémentaires à la compréhension du sujet traité
- Identifier ses motivations profondes à l’obtention d’un doctorat
- Repérer et éventuellement remanier les liens personnels et intimes, conscients et inconscients, existant avec son travail de recherche
OUTILS ET METHODOLOGIE PEDAGOGIQUE
- Apport de contenus : psychologie sociale et cognitive, psychologie psychanalytique, anthropologie, histoire, sociologie, démarche clinique en sciences humaines (exposés des enseignantes)
- Partage d’expérience
- Travail sur des textes
PROGRAMME
- 21 janvier 2026 - 16h à 19h
Dans la première séance, animée par Françoise Hatchuel (CREF), seront posées les bases du travail : questionnement autour des représentations que le.la doctorant.e se fait du doctorat et du travail de thèse, enjeux personnels pour chacun.e, principes du contre-transfert. Un premier partage d’expériences et quelques repères sur les principes de la démarche clinique en sciences humaines nous aideront à regarder en quoi nos mouvements contre-transférentiels, à condition d’être reconnus et élaborés, ne sont pas des obstacles mais au contraire des étayages à la production de savoirs. Nous interrogerons ici la façon dont chacun.e comprend ses liens personnels et émotionnels avec son engagement dans le travail doctoral, son objet de recherche et avec la démarche de recherche choisie.
- 28 janvier 2026 - 16h à 19h
Dans la deuxième séance, animée par Marion Feldman (CLIPSYD), les principes seront les mêmes et l’accent sera davantage mis sur les aspects affectifs, culturels, politiques, voire géopolitiques du contre-transfert, qu’il s’agisse de travailler le rapport à l’objet de recherche, au choix de son sujet de thèse, à la démarche, à la rencontre avec les participant.e.s et/ou les documents de la recherche. Le travail se fera à partir d’apports théoriques et de réflexion autour de textes et des travaux de chacun.e.
- 18 février 2026 - 16h à 19h
Dans la troisième séance, animée par Françoise Hatchuel (CREF), le travail se poursuivra à partir des cheminements individuels et collectif. Selon la dynamique du groupe, un travail d’écriture pourra être proposé, conduisant chacun.e à associer sur ces questions et à en partager quelque chose avec le groupe.
Le travail se poursuivra dans une deuxième formation qui se proposera d’approfondir cette première étape de sensibilisation.
ELEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES
Altounian Janine (2012). De la cure à l'écriture. L'élaboration d'un héritage traumatique. Paris : PUF.
Arendt Hanna (2013). « Nous autres réfugiés », Pouvoirs, 144, p. 5-16 (éd. or EU 1943).
Blanchard-Laville Claudine, Chaussecourte Philippe, Hatchuel Françoise, Pechberty Bernard (2005). Note de synthèse : Recherches cliniques d’orientation psychanalytique dans le champ de l’éducation et de la formation, Revue Française de Pédagogie, 151, p.111-162.
Cliopsy n° 17. Dossier sur le contre-transfert (revue accessible en ligne)
Devereux Georges (1980). De l'angoisse à la méthode. Paris : Flammarion (1ère éd. angl. 1967).
Faury Mélodie (2019). Partager son sujet et son expérience de recherche dans un carnet de thèse : des doctorant.es entre recherche de légitimité et recherche de sens. Belphégor. 17. 10.4000/belphegor.1779.
Feldman Marion et al. (2012). Le contre-transfert dans le soin du lien parent/bébé : une expérience en Unité mère-bébé et en crèche familiale préventive, Psychiatrie de l’enfant, 55, 2, 485-526.
Hatchuel Françoise (2013). Rapport au savoir, besoin de croire et illusions de certitudes. De quelques caractéristiques hypermodernes, Nouvelle Revue de Psychosociologie, 16, dossier « croyance et persuasion », p. 113-125.
Lachal Christian (2006). Le partage du traumatisme. Grenoble : La pensée sauvage.
Moro Marie Rose (2006). Penser et agir en situation transculturelle. Pourquoi , comment ? In Manuel de psychiatrie transculturelle. Grenoble : La pensée sauvage.
Linhardt Virginie (2008). Le jour où mon père s’est tu. Paris : Seuil.
Revault D’Allonnes Claude (dir.) (1989). La démarche clinique en sciences humaines. Paris : Dunod.
Trabalho & Educação, vol. 25, n°1 (revue du NETE, UFMG, Brésil), dossier L'énigmatique dans l'activité du chercheur : relation objectivité/subjectivité (dossier bilingue français/portugais) https://periodicos.ufmg.br/index.php/trabedu/issue/view/449.
Winnicott D. W. (2000). La crainte de l’effondrement et autres situations cliniques. Paris : Gallimard (1ère éd. or. 1989).
Mis à jour le 09 juillet 2025
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